Vous avez forcément entendu au moins une fois quelqu’un conseiller de castrer le chien mâle pour éviter qu’il montre de l’agressivité vis-à-vis de leurs congénères ! Pire on vous a peut-être même présenté cette option comme la seule et unique solution face aux problèmes de comportement de votre chien…
Castrer le chien diminue son agressivité ?
Autant vous le dire tout de suite : c’est faux ! En effet, dans les cas d’agressivité congénères la castration ne sera jamais miraculeuse ! Le fait de castrer un chien ne le rendra absolument pas doux comme un agneau du jour au lendemain, si quelqu’un vous affirme le contraire : fuyez !
Attention, nous ne sommes pas en train de dire que la castration n’agit pas sur les hormones du chien, mais pour que cela influe sur son agressivité il faut d’abord que celle-ci soit d’origine hormonale et non comportementale… Ensuite vous devez savoir que si l’agressivité de votre loulou est bien d’origine hormonale, il va quand même falloir attendre au moins 8 mois avant d’en voir les effets, le temps que les hormones tombent. Cette opération ne vous changera donc pas la vie du jour au lendemain.
Ensuite, si votre chien a plus de 3 ans et demi les résultats seront vraiment minimes car il est « imbibé » d’hormones. Lors d’une castration c’est le taux de testostérone qui diminue et cette hormone qui peut être en partie responsable d’un trop plein d’agressivité, le fait d’en faire le taux par le biais de la castration va donc limiter un peu l’agressivité mais encore une fois ce ne sera pas magique. En effet, vous devez savoir que les origines de l’agressivité peuvent être multiples : mauvaise sociabilisation, troubles génétiques, dérèglement thyroïdien, événement(s) traumatique(s), causes environnementales ou trop fort taux de testostérone.
Mais la testostérone n’est jamais l’unique cause de l’agressivité d’un chien c’est pour cela que pour régler ce problème et le travailler au mieux, vous devrez aussi vous faire accompagner par un professionnel. L’idée sera de faire comprendre à votre chien qu’il a le droit de ne pas aimer les autres mais qu’il n’est pas acceptable en revanche d’aller se battre avec eux.