La seule chose qui peut tuer l’éducation du chien et les races ce sont les préjugés. À cause de cela, il y a énormément de problèmes et d’accidents.
Tuer l’éducation du chien, de nombreux exemples stéréotypés
Pour exemple, dans l’inconscient collectif, le Husky est fugueur. Au final, les nouveaux propriétaires d’Husky paniquent et laissent leur chien en laisse pendant toute sa vie. Ce comportement enlève toute possibilité au chien d’apprendre le rappel. Et donc, évidemment, si un jour ces propriétaires essaient de détacher leur chien évidemment qu’il fuguera car il n’aura aucun rappel, aucun suivi naturel en plus d’avoir été privé de sa liberté toute sa vie. C’est un cercle vicieux.
L’exemple peut également s’appliquer au Labrador. En effet, ce dernier a la mauvaise réputation d’être destructeur. Pourquoi ? Tout simplement puisqu’il vit dans des familles de primo accédantes en général. Comme ces derniers négligent un peu son éducation par méconnaissances, il est plus livré à lui-même que les autres chiens. Résultat, pour s’occuper, il commence à détruire son environnement.
Il existe plein d’exemples de ce genre. La catégorie des molosses en est remplie. Certains pensent que ce chien était créé pour tuer l’homme, d’autres qu’ils sont violents naturellement. Les stéréotypes sur cette catégorie de chiens fusent. Lorsque l’on vous dit que le Rottweiler est un chien dangereux, vous avez tendance à paniquer dès que vous l’avez. Puisque vous avez peur, vous allez instaurer des règles supplémentaires inutiles. Avec ce genre de comportement, vous poussez naturellement le chien vers le stéréotype.
Les Jack Russell sont également à plaindre. En effet, à trop vouloir les faire vivre dans un canapé, dans un petit confort, les gens sont en train de détruire la race. Si le Jack Russell a la chance de sortir et de participer à des activités intellectuelles, il peut redevenir un chien normal aux yeux de tous. Toutefois, comme le chien passe son temps sur le canapé, il lui arrive de disjoncter. Lorsqu’il disjoncte, ce dernier peut se mettre à courir partout. C’est comme cela qu’on se retrouve avec un stéréotype comme quoi le Jack Russell est fou.
Je pourrais continuer pendant des heures et vous passer en revue tout ce qui peut tuer l’éducation de votre chien et les races. Heureusement, pour toutes ces races de chiens, les choses changent. En effet, il y a de plus en plus de volonté de changer les choses, d’apporter une meilleure image.
Dans le jeu des stéréotypes, une race fait exception
Néanmoins, il y a une catégorie de maître qui semble ne souhaiter qu’une chose : qu’on dise du mal de leur race. En effet, certains maîtres et certains éducateurs, en minorité, ne souhaitent pas qu’on dise du bien de leur Akita. Il y a quelque temps, j’avais fait une fiche de race présentant le chien, ses points faibles mais aussi et surtout ses points forts. Toutefois, de nombreuses personnes en contact avec cette race n’ont pas accepté mes explications. En effet, ils pensent qu’ils n’ont pas un chien, mais un Akita. Généralement, ces gens-là ne comprennent pas leur chien. S’ils arrivaient à le comprendre, ils auraient beaucoup moins de soucis avec lui. Vous êtes en train de créer deux camps : ceux qui adorent leur chien, qui adorent vivre avec lui et les rabat-joie qui viennent râler contre ces gens-là.
Ils pensent que l’Akita est têtu. Comme il est têtu, il aurait beaucoup plus de mal à comprendre et donc cela l’exempterait d’être éduqué comme les autres chiens. D’autres pensent que lorsque l’Akita est adulte il s’attaque à ses congénères. Il existe une troisième catégorie de maîtres qui ne font même plus d’effort quant à l’éducation, la socialisation ou la compréhension de leur chien. Enfin, une dernière catégorie qui se réfère à un événement passé pour brider le chien dans ses libertés. Ainsi, on se retrouve avec des Akita sanglés, en laisse et sans contact avec le monde extérieur parce qu’un jour ils ont osé ne pas s’entendre avec un congénère. Ces gens ne relativisent pas et ne se rendent pas compte que cela se produit tous les jours avec toutes les races de chiens.
Ces gens-là sont contents de vous raconter n’importe quoi puisque ça leur permet de se trouver des excuses. En effet, comme dans leur discours ce comportement est spécifique à la race, ils ne se sentent pas fautifs. De plus, ils restent fermés et négatifs face aux gens qui ont bien fait les choses avec leur Akita. Bien sûr, même si le maître a très bien fait les choses, l’Akita est un chien difficile. Il a ses spécificités, comme toutes les races de chiens. Mais il reste un chien qui s’éduque, avec qui on peut s’éclater, kiffer… Bref, un chien en somme.
Si j’ai besoin de vous aujourd’hui, c’est pour redonner le sourire et un peu d’énergie collective à tout le monde. Pour cela, j’aimerais que vous partagiez vos photos, vos vidéos ou vos commentaires positifs. Tout cela sans préjugés pour créer une grande base de données positive et faire tomber les stéréotypes dont les chiens sont victimes. Il faut montrer à toutes ces personnes négatives que le problème vient d’eux et non du chien. Le seul message que l’on peut faire passer, et le plus puissant que l’on peut envoyer, c’est celui de maîtres et de chiens heureux.