Votre chien déborde d’énergie, il est infatigable et ne vous laisse jamais une minute ni même une seconde de répit ? Vous pensez qu’il est hyperactif ? Attention, il ne faut pas confondre un chien hyperactif avec un chien endurant ou qui est simplement plein de vie.
Chez le chien, il existe deux formes d’hyperactivité :
- l’une physiologique,
- l’autre pathologique (altération de la dopamine dans le cerveau).
Nous allons vous expliquer ci-dessous la différence entre les deux.
L’hyperactivité physiologique
C’est la forme la plus répandue chez nos amis à quatre pattes.
En général, ce comportement apparaît lors des premiers mois de la vie de votre chien et il est souvent causé par les maîtres.
En effet, parfois le fait de récompenser à tort un comportement hyperactif, ou alors de surexcité le chiot sans aucun moment de calme ou de repos, peut entraîner le chiot à développer une mauvaise attitude.
Une angoisse de la séparation ou un sevrage prématuré peuvent également être à l’origine de ce trouble.
Chez certains chiens, l’hyperactivité peut aussi être seulement un moyen d’attirer votre attention, dans ce cas, vous devrez ignorer parfois ses sollicitations.
Attention, gardez en tête qu’il est totalement normal qu’un chiot déborde d’énergie, en revanche, en tant que maître votre rôle sera de lui apprendre à se canaliser et à être calme.
Pour cette forme d’hyperactivité il n’existe pas de traitement.
Toutefois, sachez que le sport peut être un bon moyen de le canaliser ; les longues promenades, le jeu et les différents exercices de dressage lui feront également du bien.
Pensez aussi à ne jamais le récompenser ou le féliciter lorsqu’il agit de manière disproportionnée.
En revanche, n’hésitez pas à mettre en valeur les moments où il est calme. Vous pouvez aussi mettre en place une routine quotidienne.
Tous ces éléments devraient aider votre chien à se canaliser et à se calmer
Mon chien est pathologiquement hyperactif
Connue également sous le nom d’hyperkinésie il s’agit d’un trouble plus rare.
Il est causé par une altération des cellules nerveuses dopaminergiques du système limbique (entre le cerveau moyen et le cortex frontal).
Le vétérinaire devra effectuer un test bien spécifique afin de savoir si votre chien souffre de cette pathologie ou non.
Voici justement les symptômes qui pourraient vous alerter, il est possible que votre compagnon n’en présente qu’une partie :
- Sommeil de mauvaise qualité
- Salivation excessive
- Réduction de la miction
- Difficultés d’apprentissage (manque de concentration)
- Mouvements répétitifs
- Réponse exagérée aux stimuli
En fonction du résultat, il pourra lui prescrire un traitement adapté.