Le berger australien, victime de son succès

Le berger australien, victime de son succès

Dans cet épisode, Tony et Romaric parlent du berger australien.
Ce podcast n’est pas une fiche de race, mais une discussion autour de la race et de l’engouement pour ce chien.
En tant qu’éducateur, Tony vous donne son point de vue sur cette race très prisée par de nombreux foyers.
Il vous donne aussi ses conseils avant de faire le choix d’adopter un Berger Australien.

Pendant des années, le Berger Australien a été populaire, et depuis environ 5-6 ans, il est devenu le chien numéro 1.

D’où vient cet engouement pour le Berger Australien ?

En effet, on peut se demander pourquoi ce chien est si prisé.

Est-ce dû à son apparence agréable, à sa réputation de race intelligente, ou simplement à une mode ?

En réalité, le Berger Australien a une bonne image : il ne fait ni peur ni trop sage.

Il est réputé pour être intelligent, bien que parfois perçu comme le « cousin moins futé » du Border Collie.

Malgré tout, il a su s’imposer avec son charme et sa douceur.

Est-ce un drame pour lui d’être le chien numéro un ?

Cette popularité a aussi ses inconvénients.

Être numéro 1 signifie que beaucoup de Bergers Australiens finissent dans des foyers qui ne sont pas adaptés à leurs besoins.

Le véritable drame survient lorsque les propriétaires ne sont pas préparés à répondre aux exigences psychologiques et physiologiques de ce chien.

Bien éduqué, le Berger Australien peut être extraordinaire.

Par contre, sans une bonne éducation, il peut développer des comportements indésirables, comme aboyer sans raison.

Cela est souvent lié aux tendances en matière d’éducation canine, en particulier l’ultra positivisme, qui n’est pas toujours bénéfique. Les propriétaires mal informés contribuent souvent à ces problèmes de comportement.

Le Berger Australien demande une éducation précise.

Une petite erreur peut conduire à des comportements problématiques. Cette race est souvent perçue comme facile à vivre. Cependant, elle exige en réalité beaucoup d’attention et de cohérence.

Pour les propriétaires de Labradors, l’arrivée du Berger Australien a été une véritable bénédiction.

Considéré comme destructeur, fou, il était même devenu le premier chien mordeur de France.

En réalité, c’était une question de nombre, de gestion, et surtout d’éducation.

De plus en plus de Labradors causaient des dégâts dans les foyers. Heureusement pour eux, l’engouement pour le Berger Australien a permis au Labrador de passer au second plan et d’être un peu oublié.

Le Labrador, autrefois omniprésent dans les foyers, était devenu le choix par défaut pour ceux qui n’avaient pas de personnalité marquée.

C’était une perception totalement fausse, mais très répandue. Ce manque de préparation et de connaissance de la part des maîtres menait souvent à des comportements problématiques chez le chien.

Ces troubles deviennent alors des idées reçues, des stéréotypes qui finissent par devenir des réalités dans de nombreux foyers.

Aujourd’hui, le Berger Australien est confronté à la même situation.

Il est désormais étiqueté en tant que chien « hyperactif », « mordeur », « fou » ou « destructeur ».

Ces étiquettes sont souvent le résultat d’une mauvaise gestion et d’une mauvaise éducation. Elles entraînent les mêmes malentendus et les mêmes problèmes de comportement que ceux qu’a connus le Labrador.

Comment ne pas être dépassé par le tempérament du Berger Australien ?

La perception des maîtres à l’égard du tempérament de cette race canine a évolué.

Lorsque l’on aborde les comportements des chiens de cette race, certains propriétaires souhaitent résoudre les problèmes éventuels de leur chien.

D’autres semblent convaincus que ces comportements sont parfaitement normaux et ne font rien pour les corriger.

Cela a commencé avec les premiers passionnés de Bergers Australiens, qui ont formé des groupes d’entraide et de partage.

Au fil du temps, ces pratiques se sont largement répandues et sont devenues courantes. On a ainsi vu apparaître des schémas similaires de comportement et d’éducation chez de nombreux propriétaires et leurs chiens.

Même si tous les maîtres de Bergers Australiens ne sont pas concernés, l’augmentation du nombre de cette race de chien rend ce constat pertinent.

Il faut prêter attention à cette tendance pour mieux comprendre et gérer le tempérament de cette race.

Le Berger Australien : un chien de travail !

Il faut souligner que le Berger Australien est, à l’origine, un vrai chien de travail.

Le berger australien possède un caractère bien trempé et une réelle capacité à travailler, souvent face à des animaux bien plus imposants que lui.

Il n’est pas impressionné facilement, que ce soit par d’autres chiens ou par les humains. Il est habitué à travailler en communion avec son maître.

Seulement, aujourd’hui, ces conditions ne sont pas toujours présentes. Pour réussir ces transitions, il ne faut pas négliger certains aspects. Il est victime des tendances de l’éducation canine.

De plus, il a été mis en avant parce que d’autres races ont été rendues moins attrayantes.

On a stigmatisé les molosses, les Malinois, les Border Collies, et naturellement, le Berger Australien a émergé. C’est l’ensemble de ces facteurs qui contribue à la situation actuelle.

Le Berger Australien n’est pas un chien qui doit aboyer tout le temps. Et non, il ne doit pas être constamment surexcité non plus.

Il est intelligent. Il est habitué à travailler avec son maître, ce qui le rend astucieux. Le berger australien peut comprendre ce qui vous arrange et ce qui lui convient.

Parfois, ce qui l’arrange ne vous convient pas, et inversement. Mais c’est finalement ce qui fonctionne le mieux pour tous les deux.

Parmi les propriétaires de chiens, on observe souvent une situation courante : après 6 mois, voire 12 ou 18 mois, les problèmes canins sont solidement enracinés. Cela impacte les propriétaires qui doivent se demander comment résoudre ces difficultés.

Est-ce que le Berger Australien peut être un premier chien ?

Le fait que le Berger Australien soit la race la plus prisée n’en fait pas pour autant un mauvais choix pour un premier chien. À condition d’être conscient des erreurs à éviter et des bonnes pratiques à adopter. Il est primordial d’établir une ligne de conduite claire.

Par exemple, lorsque vous sollicitez l’aide d’un éducateur ou d’un club canin, évitez de cumuler les informations provenant de personnes différentes.

Cela risque de perturber votre animal, et vous-même dans vos choix.

Sachez que votre conduite peut influencer sa manière de réagir.

Soit vous restez constant dans votre approche pendant 6 mois, soit vous risquez d’avoir des problèmes.

Cette prise de conscience est essentielle pour une cohabitation saine avec votre animal.

Ce qui est regrettable, c’est que certains propriétaires de Bergers Australiens ne reconnaissent pas leurs erreurs. Cela les déresponsabilise davantage.

Savoir reconnaître les problèmes de son chien

Si votre chien est turbulent, soyez capable de vous l’avouer, cela facilite les choses.

Certains propriétaires minimisent les problèmes de comportement de leur chien, par crainte d’être jugés par les autres. Pourtant, reconnaître ces défauts permet de vivre plus sereinement avec son animal.

Si vous pouvez admettre les choses avec naturel, sans haine ni méchanceté, tout se passe bien, dans n’importe quelle situation.

Certains propriétaires de Bergers Australiens n’y arrivent pas. Ils ne parviennent pas à reconnaître que leur chien a des besoins spécifiques.

Un chien qui aboie toute la journée, par exemple, n’est pas un chien en bonne santé. Ce n’est pas un chien heureux. Il n’est ni détendu ni calme.

L’aboiement excessif peut être un signe de mal-être, tout comme la destruction excessive à la maison. Il est important de régler ces problèmes.

Concernant les aboiements, si vous choisissez d’utiliser un collier anti-aboiement ou toute autre méthode pour supprimer ce comportement, vous l’empêchez en réalité de communiquer avec vous.

Dans tous les cas, l’objectif est : comprendre le problème et chercher à le résoudre, plutôt que d’ignorer le problème. Il est primordial de comprendre pourquoi il aboie.

Le but n’est pas de supprimer les aboiements. En effet, à la naissance, il n’aboie pas. Si vous élevez correctement votre chien, il n’aura pas tendance à aboyer.

Il est important de reconnaître les erreurs. C’est normal de commettre des erreurs, surtout avec un chien aussi complexe.

Si vous parvenez à admettre vos erreurs, vous vivrez mieux. Si vous pensez qu’il y a un vrai problème, il faut le reconnaître rapidement et chercher à le résoudre.

Soit vous utilisez un collier anti-aboiement pour le régler rapidement, mais cela ne résoudra pas son anxiété et d’autres soucis risquent d’apparaître. Soit vous cherchez à comprendre le problème et vous mettez en place un protocole dans l’intérêt de votre chien et de vous-même.

Le Berger Australien : attention à l’obéissance à outrance

En regardant de plus près, un chien, très doué en obéissance, s’il ne fait que ça, finit par être malheureux. Le dressage à répétition, même sans être dur, peut négliger les aspects comportementaux essentiels.

En fin de compte, le comportement du chien est oublié parce qu’on se concentre trop sur les aspects techniques du dressage.

C’est particulièrement vrai pour un Berger Australien, qui a besoin d’une vie équilibrée pour être heureux.

Vous ressentez souvent une pression pour que votre chien soit parfait en obéissance. Cette pression peut vous amener à négliger des aspects fondamentaux du comportement et de la personnalité de votre chien.

Retenez ceci : si votre chien n’a pas de problème de comportement, l’obéissance devient secondaire.

En réalité, l’obéissance est un facilitateur de vie, pas une nécessité absolue.

Si votre chien ne fugue pas, ne poursuit pas les coureurs, est gentil avec les autres, ne souffre pas de solitude et ne détruit rien, alors l’obéissance peut représenter seulement 5 % de son éducation.

L’essentiel est qu’il soit bien équilibré.

Les races très orientées vers l’obéissance, comme les Malinois, les Borders Collies et les Bergers Australiens, sont trop plongées, trop tôt et trop intensément, dans l’entraînement à l’obéissance.

Alors que ce qui est vraiment important reste le comportement et la manière d’être du chien.

L’obéissance doit servir à vous faciliter la vie quotidienne.

Par exemple, pouvoir envoyer votre chien à son panier lorsqu’il y a des invités est très pratique.

Mais, s’il faut choisir, alors il est préférable d’avoir un chien extrêmement affectueux, mais pénible parce qu’il saute sur tout le monde plutôt qu’un chien agressif. C’est aussi synonyme d’un chien qui est naturellement bien équilibré et heureux.

L’obéissance ne doit pas être une source de stress ni pour le chien ni pour le maître.

Il subsiste, en particulier pour les Bergers Australiens, une pression bien trop importante sur l’obéissance. Parfois, au détriment de leur bien-être et de leur comportement global.

Tout cela réuni fait de ce chien, qui a un potentiel incroyable, une véritable perle.

Il a une « gueule d’amour », une gentillesse exemplaire. Ce n’est pas seulement un vrai chien de famille – car tous les chiens le sont – mais il peut vraiment apporter un immense bonheur.

Contrairement à ce que certains disent, il peut parfaitement être un premier chien.

Cela dit, ce qui sauve le Berger Australien, c’est souvent le fait que ses propriétaires sont généralement des gens bien intentionnés.

Ils commettent des erreurs, certes, mais pas celle de l’abandon. Cela n’a pas été le cas pour le Malinois, par exemple, qui a souffert de nombreux abandons lorsqu’il était très populaire il y a quelques années.

Le Berger Australien commence à souffrir des mêmes problèmes.

Il y a quinze ans, on ne voyait pratiquement pas de Bergers Australiens agressifs envers les humains. Aujourd’hui, c’est de plus en plus fréquent. Ce ne sont pas des chiens méchants (car aucune race n’est foncièrement méchante), mais des chiens mal orientés, mal conseillés.

Le manque de recul et la pression en sont souvent la cause, et cela crée des situations regrettables.

La plus grande qualité du Berger Australien

La meilleure qualité de ce chien est son empathie.

Quand il vous regarde, il se passe quelque chose de spécial. Il est aussi très vif et attentif à tout ce qui se passe autour de lui. C’est ce qui le rend si attachant et intéressant.

Le défaut du Berger Australien

Le principal défaut du Berger Australien est son côté futé.

Ce chien peut parfois retourner vos erreurs contre vous, même les petites indulgences peuvent se retourner contre son maître.

Il serait idéal que les propriétaires bienveillants reconnaissent que ce chien a des défauts et qu’il est important de les accepter. Cela ne diminue en rien l’affection qu’ils lui portent.

Souvent, lorsque le Berger Australien fait une bêtise, son maître hésite à admettre que c’est la faute de leur animal. Il trouve des excuses.

Si le chien ronge une porte, on peut se demander si c’est parce qu’il a été enfermé trop longtemps ou s’il n’a pas été correctement éduqué à rester calme lorsqu’il est seul. Cela renvoie toujours à la responsabilité du maître.

Il est facile de toujours trouver des circonstances atténuantes, mais il faut accepter sa part de responsabilité.

Quelles questions se poser avant de prendre un Berger Australien ?

Il est important de reconnaître que chaque jugement peut être influencé par divers facteurs. Vous devez être prêts :

  • à vous remettre en question,
  • à écouter les conseils avisés,
  • et à vous engager pleinement dans le bien-être de votre chien.

Cette capacité à s’adapter est la marque d’un bon maître de chien, tout comme d’un bon éducateur canin.

Ceux qui refusent de changer leurs opinions peuvent compromettre le bien-être de leurs chiens.

Adopter un Berger Australien, ou tout autre chien, nécessite une réflexion approfondie et une ouverture d’esprit.

Cependant, lorsque vous faites face à une multitude de dérives, cela devient problématique, surtout lorsqu’il s’agit du numéro un, car cela amplifie considérablement le problème.

Même si seulement 20 % des pratiques dévient de la norme, cela représente un nombre significatif lorsque l’on considère la taille de la population de Bergers Australiens en France.

Il n’y a pas de fatalité à cela, il suffit de s’orienter correctement.

Les idées reçues sur le Berger Australien

L’idée reçue selon laquelle il ne peut pas vivre en appartement est totalement fausse. Il est tout à fait adapté à la vie en appartement, tant qu’il bénéficie d’une heure de promenade quotidienne.

De plus, il n’est pas obligé de pratiquer des sports comme l’agility, qui sont souvent conçus par et pour les humains.

Ces activités peuvent être bénéfiques pour certaines races dans certaines situations spécifiques. Elles ne répondent pas aux besoins fondamentaux de chaque chien et ne sont en aucun cas une obligation.

La dépense physique du Berger Australien

Le besoin premier d’un chien est de satisfaire ses instincts naturels.

Par exemple, la dépense intellectuelle la plus importante pour un chien est la balade détachée, quand il peut renifler son environnement. Vous ne pourrez jamais lui proposer une activité équivalente. Pour lui, c’est essentiel.

L’odorat est le sens prédominant chez le chien.

Explorer le monde par le biais des odeurs suscite en lui une gamme riche d’émotions et de stimuli. Une balade d’une heure permet à votre chien de s’épanouir en satisfaisant ses besoins naturels.

Lors de ces promenades, il a l’occasion d’interagir avec différents éléments de son environnement, tels que d’autres chiens, des cyclistes, des joggeurs, des oiseaux, etc. Cette diversité lui offre un panel d’expériences qui contribuent à son bien-être mental.

Il est crucial de ne pas négliger les besoins fondamentaux de votre chien dès le début de sa vie.

Par exemple, si vous adoptez une approche restrictive en limitant ses sorties et ses activités pendant ses premiers mois, vous risquez de lui causer des troubles comportementaux à long terme.

Il est important de lui offrir une éducation équilibrée dès le départ, afin qu’il puisse s’épanouir pleinement dans son environnement.

Il est également nécessaire de comprendre que chaque chien est unique et nécessite une approche adaptée à sa personnalité et à ses besoins.

Certaines races peuvent nécessiter plus d’exercice et de stimulation mentale que d’autres, sans généraliser.

Le Berger Australien peut être un compagnon sportif idéal pour les personnes actives, mais cela ne signifie pas qu’il convient à tout le monde.

Vous pouvez vous lancer dans une activité sportive, mais il est important de le faire parce que vous pensez qu’elle sera épanouissante et agréable pour tous les deux.

Quel chien va prendre la place du Berger Australien dans le classement ?

Cela dépendra de plusieurs facteurs, notamment des décisions gouvernementales.

Si le gouvernement décide de revoir sa position sur certaines races, cela pourrait avoir un impact.

Si l’American Staffordshire est davantage réglementé en raison de sa réputation agressive (à tort), cela continuera de le maintenir dans une position inférieure.

En revanche, le Golden Retriever bénéficie actuellement d’une réputation plus positive. Il pourrait prendre la première place.

Comment définir un bon éleveur de Berger Australien ?

Il existe de nombreux éleveurs peu scrupuleux qui contribuent à une reproduction importante de certaines races, notamment le Berger Australien.

Il est impératif de distinguer les bons éleveurs des mauvais éleveurs.

Les bons éleveurs doivent prendre la parole pour sensibiliser à ces problèmes et encourager des pratiques plus éthiques dans le secteur.

Dénoncer de telles pratiques peut être difficile.

Cela dit, il est indispensable de le faire pour garantir le bien-être des animaux et préserver l’intégrité des races. C’est une responsabilité collective.

Il est primordial de faire preuve de vigilance à l’égard de ces élevages. Il est nécessaire d’avoir le courage de les dénoncer. De nombreux petits ajustements peuvent améliorer la qualité de vie des chiens.

Gardez à l’esprit que l’amour pour les chiens passe par leurs imperfections.

Il est important d’apprendre à prendre du recul et à rire des situations parfois amusantes. C’est cela, aimer son chien.

Berger australien : la FAQ

Quels sont les besoins en exercice du Berger Australien ?

Le Berger Australien est une race de chien très active, futée et énergique.

Ce chien nécessite une grande quantité d’exercice pour être épanoui.

Ces besoins en exercice sont importants pour son bien-être physique et mental.

Une sortie quotidienne est indispensable pour sa dépense physique. Les promenades détachées font partie des meilleures sorties.

Un manque d’exercice peut impacter son comportement et son humeur. Si vous en avez envie, et que vous êtes sportif, il est possible de combiner vos sorties avec des exercices physiques canins.

Comment gérer les aboiements d'un Berger Australien ?

Pour gérer les aboiements d’un Berger Australien, il faut dans un premier temps identifier la cause.

Il est important de comprendre le problème et de ne pas l’ignorer.

Des aboiements excessifs peuvent être la conséquence d’une anxiété, de l’ennui ou d’un mal-être.

Soyez plus présent, sortez-le plus souvent, jouez avec lui peuvent déjà être des pistes pour qu’il soit plus épanoui et moins anxieux.

Si les aboiements persistent, vous pouvez consulter un éducateur canin.

Est-ce que le Berger Australien est facile à éduquer ?

Le Berger Australien est connu pour son intelligence.

C’est une race généralement facile à éduquer.

Son éducation doit être équilibrée dès le départ.

Une socialisation précoce, des sorties quotidiennes, détaché si possible, et des jeux sont recommandés pour éviter tout problème de comportement.