Avec leur démarche fière et leur queue relevée, les Akitas Inus et Américains ne passent quasiment jamais inaperçus.
Ces chiens, uniques en leur genre, ont bien des adeptes… mais également quelques détracteurs !
Une réputation étrange qui les marginalise un peu au sein du monde canin… au point que certaines personnes oublient presque que les Akitas sont avant tout des chiens !
Les Akitas Inus et Américains : des chiens aux spécificités bien marquées
Originaire du Japon, l’Akita Inu (« Inu » signifiant simplement « chien», en japonais) a un peu fait du chemin.
Il a notamment été introduit sur le territoire nord-américain où – moyennant quelques croisements – il est désormais connu sous l’appellation d’Akita Américain.
Dans les deux cas, ces chiens sont parfois présentés comme des animaux d’un genre bien particulier : à savoir celui des « primitifs ».
Pour faire simple, ce terme regroupe des chiens dont la race a été bien moins modifiée que celles de leurs congénères.
Sur le plan génétique, les Akitas ont ainsi été moins marqués par la main de l’Homme que d’autres races.
À cause des aléas du monde, il s’en est – toutefois – fallu de peu pour qu’ils disparaissent…
La Seconde Guerre mondiale et ses réquisitions ont bien failli lui coûter son existence…
Quel que soit son patrimoine génétique, l’Akita (Inu comme Américain) reste dans tous les cas un chien.
Comme les autres chiens primitifs, il a toutefois des traits de caractère qui lui sont propres.
En général, les Akitas (Inus comme Américains) sont indépendants et aiment bien qu’on leur laisse mener leur vie avec un peu de distance, au quotidien.
À ce titre, ils se situent aux antipodes des rottweilers (et autres molosses) qui sont vraiment demandeurs de contact humain.
Leur singularité physique a également une incidence sur leur manière de sociabiliser.
Leur démarche est effectivement nonchalante… ce qui n’est pas un détail !
Avec un pas de marche plutôt lent, l’Akita évoque presque un prédateur en train de chasser – aux yeux de ses congénères !
De même, avoir une queue redressée est un signe manifeste d’agressivité au sein des « sociétés » de chiens. Or, l’Akita (Inu, comme Américain) a un appendice caudal redressé en permanence…
Cela peut entraîner des quiproquos qui peuvent marquer l’Akita et même, parfois, lui créer des troubles d’agressivité par exemple.
C’est précisément cette situation qui a légué à l’Akita une image de dur à cuire qui lui colle à la peau.
On le présente souvent comme un chien « teigneux », « agressif », notamment entre mâles.
Pourtant, dans les faits, il n’est pas plus prédisposé aux affrontements que les autres races canines.
Comme pour ses congénères, l’Akita est surtout façonné par ses conditions de vie.
Il appartient donc aux propriétaires de veiller à sa bonne sociabilisation.
C’est l’avis d’Esprit Dog.
Arrêter la stigmatisation
Il y a tout de même un phénomène pour le moins étonnant qu’il faut signaler, quand il s’agit de parler de l’Akita…
Certains groupes de maître(sse)s de cette race n’apprécient pas… qu’on dise du bien de ce chien !
Selon eux, il ne faudrait surtout pas mettre en avant le fait que l’Akita est un chien comme les autres qui pourrait tout-à-fait être éduqué par des familles classiques.
L’Akita, au contraire, ne serait réservé qu’à une poignée de personnes qui auraient la poigne suffisante pour bien éduquer ce chien farouche.
Il faudrait donc savoir « se montrer dominant » avec cet animal.
L’avis d’Esprit Dog est sans équivoque : de telles considérations sont évidemment absurdes !
Premièrement, les Akitas ne sont pas plus conflictuels que les autres chiens.
Ils n’ont, donc, pas à faire l’objet de méthodes d’éducation particulièrement musclées (qui sont, qui plus est contre-productives).
Par ailleurs, si ces maîtres et éleveurs estiment que l’Akita est foncièrement un chien dangereux… ils devraient donc prendre leurs responsabilités et appeler à sa pure et simple interdiction !
Les éleveurs qui continueraient à vendre ledit animal devraient également être sanctionnés !
Mais il est évident qu’aucune de ces personnes n’ira au bout de sa propre logique.
Au fond, il s’agit surtout là d’une forme d’élitisme et d’orgueil mal placé.
Le souci, c’est que de telles considérations entachent durablement la réputation de l’Akita…
À cause de cela, beaucoup de maître(ss)es sont même dissuadés d’adopter un animal qu’ils pourraient tout à fait avoir sous leur responsabilité.
Et que dire de ceux qui en ont déjà un… mais qui se font réprimander par ces individus, dès qu’ils disent du bien de leur chien !
On marche décidément sur la tête !
Les Akitas Inus et Américains : des chiens qui ont leur propre signature
Il serait tellement dommage de se priver d’un Akita, sur le conseil de quelques personnes mal intentionnées !
L’Akita (Inu comme Américain) est – nous le répétons – un chien qui a des qualités uniques.
Il s’agit d’un chien qui vous aimera… autant qu’il aimera sa propre liberté : une sorte d’ « amoureux indépendant », en somme !
Au fond, le pire défaut d’un propriétaire d’Akita est de se cacher derrière des prétextes pour expliquer ses erreurs éducatives.
Ce chien n’est en aucun cas prédestiné à présenter des troubles de comportement.
Il a simplement ses particularités qui demandent à être comprises et prises en compte.
Mis sur de bons rails, il pourra alors pleinement exprimer sa personnalité – sans présenter de problèmes pour son entourage.
Cette personnalité, justement, c’est peut-être ce qui fait la plus belle particularité de ce chien : l’Akita a sa propre vision du monde.
On la devine rien qu’en l’observant vivre au quotidien. Il s’agit d’une signature unique qui ne demande qu’à être admirée.
Les heureux/heureuses élu(e)s pourront ainsi profiter de vivre une expérience inoubliable auprès de leur compagnon de vie… Tandis que les moins convaincu(e)s pourront toujours trouver un autre chien, plus conforme à leurs attentes émotionnelles.
C’est l’avis d’Esprit Dog.
