Le syndrome de Wobbler est une malformation des vertèbres cervicales caudales. Ce terme est utilisé pour parler de spondylomyélopathie cervicale caudale (SCC). Le syndrome est aussi appelé instabilité vertébrale cervicale. En anglais, le verbe “to wobble” signifie “vaciller”.
Il s’agit d’une anomalie dans la formation ou dans l’articulation des vertèbres cervicales (dans le cou) qui entraîne une compression de la moelle épinière.
Quels sont les symptômes du syndrome de Wobbler ?
Chez un chien touché, le signe clinique le plus fréquent est une mauvaise coordination des mouvements à cause de la dégénérescence de la moelle épinière. Une démarche vacillante plus ou moins marquée sur les membres postérieurs est synonyme de ce syndrome. Les membres antérieurs deviennent ataxiques, vacillants.
Une douleur cervicale peut également toucher le chien.
Dans des cas extrêmes, le chien peut être paraplégique.
Est-il présent dès la naissance et est-il héréditaire ?
Deux formes sont distinguées : une forme juvénile qui apparaît entre 4 et 6 mois ; une forme adulte qui se manifeste à l’âge de 3-4 ans. Le syndrome est également héréditaire.
Est-ce qu’il y a des races de chien prédisposées au syndrome de Wobbler ?
Les races prédisposées à ce syndrome sont :
Cela peut toucher n’importe quel chien mais le syndrome reste particulièrement présent chez les races citées.
Comment peut-on détecter le syndrome de Wobbler ?
Le dépistage s’effectue par radiographie ou par des techniques d’images poussées comme l’IRM, le scanner ou la résonance magnétique nucléaire (RMN).
Est-ce qu’il existe des traitements ?
En début de maladie, un traitement médical peut être prescrit dont des corticoïdes et des anti-inflammatoires.
Aussi, il existe des traitements chirurgicaux qui visent à éliminer la compression de la moelle épinière et à stabiliser les vertèbres cervicales.
Quel est le pronostic après la chirurgie ?
Le pronostic est variable en fonction des cas et de la durée d’évolution du syndrome.
Un chien qui marche avant intervention a un pronostic très favorable.
Le syndrome de Wobbler expliqué en vidéo
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