Contrairement à ce que l’on pourrait penser il n’y pas que le chien âgé qui peut souffrir d’arthrose !
Cette pathologie affecte les articulations, elle provoque :
- des boiteries,
- des douleurs,
- et des difficultés à se déplacer.
Il existe en fait 2 types d’arthrose chez nos compagnons à quatre pattes :
- La primitive. Elle est causée par l’usure des articulations touche en majorité les chiens âgés.
- La secondaire. Elle, se développe sur une articulation qui fonctionne mal et peut donc apparaître dès le plus jeune âge chez le chien (malformation de naissance, dysplasie, fracture mal soignée, obésité…).
L’arthrose du chien, qu’est-ce que c’est ?
Que votre chien ait l’une ou l’autre, la conséquence est la même : le cartilage articulaire qui recouvre tout ou partie de ses os se détruit progressivement.
L’arthrose peut toucher une ou plusieurs articulations en même temps mais principalement celles qui soutiennent le corps : hanches, genoux, épaules ou coudes.
Vous remarquerez très vite si votre loulou en a. En effet c’est une maladie très douloureuse, il va d’abord refuser de sauter, de courir ou bien encore de s’appuyer sur l’un de ses membres…
Après une période de repos, il peut aussi avoir une démarche raide et ce quotidiennement… Ces indices doivent vous alerter et vous pousser à consulter votre vétérinaire. Au stade II : votre chien peut se mettre à gémir à cause de la douleur provoquée par certains mouvements… Il peut aller jusqu’à se montrer agressif si quelqu’un le pousse involontairement à cause de cette douleur…
Enfin le dernier stade est une ankylose, comprenez un blocage total de l’articulation.
Cette maladie ne guérit pas, mais vous pouvez aider votre chien à vivre avec et soulager sa douleur, c’est pourquoi plus le diagnostic est posé tôt mieux c’est ! Votre vétérinaire prescrira sans doute un anti-inflammatoire à votre chien et vous donnera les recommandations adéquates.
Attention, vous devrez quand même veiller à lui faire faire de l’exercice tous les jours pour que ses muscles ne s’atrophient pas. L’arrêt complet de tout activité physique peut se révéler plus néfaste que la maladie en elle-même.