« Le mieux est l’ennemi du bien » dit-on… et ce n’est pas forcément un mauvais constat !
Chez de plus en plus de propriétaires de chien(s), par exemple, certaines préoccupations prennent beaucoup trop de place.
Non pas que ces soucis soient forcément dénués de sens… mais disons qu’ils demandent parfois à être relativisés !
Mon chien rencontre un problème : comment apprendre à relativiser ?
Au fond, l’éducation canine a parfois des points communs avec le reste de notre vie…
Admettons que vous vous soyez mal rasé, ou que votre coupe de cheveux soit ratée… dans un premier temps, il se peut tout à fait que vous viviez cela comme « la fin du monde » !
Frustration, stress, énervement : ces sentiments vous passeront probablement par la tête… jusqu’à ce que vous ayez envie de passer (et de penser) à autre chose !
Ce moment, c’est précisément celui où vous décidez de relativiser ce qu’il vous est arrivé.
« Il y a pire », « ce n’est pas la mort non plus », « ça ira mieux demain » : toutes ces phrases peuvent vous venir en tête, et vous en auriez certainement d’autres à proposer…
Justement, pour votre chien, cela devrait – un peu – être la même chose !
Votre animal ne marche pas pile-poil à côté de votre jambe ? Si son rappel est performant, qu’il ne fugue pas et qu’il ne montre aucun signe d’agressivité… eh bien, on peut dire qu’il y a bien pire que votre cas !
À vrai dire, même un chien qui ne respecte pas parfaitement le rappel ne représente pas un cas alarmant !
Tout est une question de dosage : s’il revient à vous – bon gré mal gré – et qu’il ne met personne en danger, n’est pas agressif… vous pouvez tout à fait estimer que vous avez du temps pour travailler la chose sans stress ni sensation d’urgence.
Il en va de même pour un chien qui vient quémander de la nourriture, lorsque vous vous mettez à table.
Certes, cela peut vous agacer (surtout si vous recevez du monde) mais, en soi, cela n’a rien de dramatique.
Vous pouvez là encore, si vous y mettez un peu de temps, solutionner cette chose qui vous dérange – sans pour autant en faire une fixette.
Vous l’aurez compris, l’une des démarches les plus importantes que vous devez suivre est celle de discerner ce qui est urgent de ce qui ne l’est pas.
Si aucun danger ne semble être lié à votre situation, vous pouvez considérer que vous n’avez pas de problème très pressant à régler.
C’est l’avis d’Esprit Dog.
Objectif n°1 : arrêter de s’inventer des problèmes
Même si on peut relativement les comprendre, il y a certaines situations qui poussent à sourire.
Votre chien ne veut pas manger quand la machine à laver tourne ? Attendez donc qu’elle soit au repos, et nourrissez votre animal à ce moment-là !
Certes, dans un tel cas de figure, le blocage de votre chien peut vous inciter à consulter un professionnel… mais, entre nous soit dit, cela n’en vaut pas forcément la peine !
Plus fâcheux encore : si vous essayez de solutionner ce « problème » coûte que coûte… vous risquez fort de créer de nouveaux soucis à côté !
En soi, tout (ou presque) peut être appris à un chien – moyennant beaucoup de temps de travail et de pédagogie.
Toutefois, au préalable, on doit toujours se demander si ce qui est appris est bénéfique ou négatif pour son animal.
Et si l’on ne fait pas ce travail de « pré-sélection », avant de procéder à l’apprentissage, on risque bien plus de créer des problèmes que d’en solutionner.
C’est l’avis d’Esprit Dog.
En fait, au lieu de se cantonner à son point de vue, un maître de chien doit plutôt essayer de se mettre à place de son compagnon.
Qu’est-ce qui est réellement bon et profitable pour lui ? En pensant de cette manière, on peut déjà se rendre compte que beaucoup de prétendus problèmes ne le sont pas vraiment pour le principal intéressé – à savoir, le chien lui-même.
Votre chien perd beaucoup ses poils ? Assurez-vous d’abord qu’il n’a pas de problème de santé.
Si tout va bien… eh bien, faites avec !
Passer l’aspirateur n’est pas un drame… au pire, vous pouvez toujours acheter un modèle qui fonctionne de manière automatique.
En tout cas, gardez bien à l’esprit que votre chien ne peut pas grand chose au fonctionnement de son organisme – et, en l’occurrence, vous non plus d’ailleurs !
De ce fait, il vaut mieux prendre tout cela avec philosophie et garder son énergie pour solutionner des problèmes bien plus importants (et à la portée de votre capacité d’action).
Savoir identifier les vrais problèmes
Nous avons, précédemment, déjà fait le parallèle entre l’éducation que vous donnez à votre chien et le reste de votre vie quotidienne.
Dans l’absolu, si vous êtes raisonnable, vous êtes certainement en mesure d’identifier les soucis qui méritent vraiment qu’on s’y attarde.
On dit souvent que l’essentiel c’est la santé, et c’est bien vrai !
Si quelque chose coince à ce niveau-là, il est (malheureusement) bien difficile d’évoluer sereinement…
De même, des problèmes liés aux finances (et tout ce qui se trouve autour, comme le travail) demandent également une attention bien particulière…
Dites-vous donc qu’il y a également des incontournables de ce type-là, chez le chien.
La santé de votre animal, là encore, arrive tout en haut de la liste des priorités.
Celle-ci inclut aussi sa condition psychologique et, donc, l’éventuelle existence de troubles du comportement.
Si votre animal présente des signes d’agressivité, vous pouvez logiquement vous alarmer et consacrer votre énergie à la recherche de solutions.
Par contre, très honnêtement, si votre chien est en bonne santé, qu’il est aimable avec tout le monde, et qu’il a simplement quelques petits travers qui vous déplaisent… il ne faut absolument pas en faire tout un plat !
N’oubliez pas que les chiens ont leur propre personnalité.
De même qu’un de vos enfants ne peut pas être la copie conforme de tous vos souhaits, votre animal va forcément tracer sa propre route…
L’important, au fond, est que vous fassiez simplement ce bout de chemin avec lui – dans la joie et la bonne humeur !
C’est l’avis d’Esprit Dog.